« On sait qu’en France, il y a 4 millions de mal-logés5 mais on ne communique pas suffisamment sur les différentes formes de logements sociaux, sur leur capacité à apporter des solutions en matière d’habitat de qualité à loyer modéré pour les seniors mais également les apprentis, les étudiants, les jeunes couples… ». regrette Patrick Martinez.
Cette image impropre des HLM crée une méfiance à leur égard, que la pandémie et ses multiples confinements ont exacerbé. Pourtant, le logement social a de nombreux atouts, aussi bien pour les communes que pour les familles. Pour Patrick Martinez, « il faut promouvoir la diversité, l’adaptabilité, la noblesse de la réponse apportée par le logement social ».
« Nous ne sommes pas un acteur d’ajustement, nous sommes un acteur de plein exercice pour exercer une solidarité – celle du logement – au travers de l’aménagement et de l’activité économique, rappelle Muriel Boulmier. Le logement social est un aménageur présent dans 80 % du territoire de Nouvelle-Aquitaine, qui investit chaque année 1,5 milliard d’euros dans l’économie locale : 98% des marchés étant consentis à des PME locales6 ».
Au sortir d’une crise sanitaire sans précédent, avec l’élection présidentielle à l’horizon et alors que de nouveaux exécutifs municipaux, départementaux et régionaux démarrent leur mandature, la question du logement social apparaît plus pertinente que jamais.
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