Le ministère de la Décentralisation et de la Fonction publique publie une synthèse de 8 pages sur les travaux de recherche portant sur les "Ecarts de rémunérations entre les femmes et les hommes dans la fonction publique" réalisés dans le cadre de l'appel à projets commun défenseur des Droits-DGAFP (direction générale de l'administration et de la fonction publique). Appel à projets inscrit dans le protocole d'accord du 8 mars 2013 relatif à l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la fonction publique.
On relèvera par exemple qu'à l'âge de 25 ans, la rémunération totale des hommes est supérieure à celle des femmes de 7% pour la catégorie A, de 6% pour la catégorie B et 8% pour la catégorie C. Ces excédents de rémunération dont bénéficient les hommes s'accroissent respectivement jusqu'à 25%, 13% et 14% à l'âge de 50 ans.
"Il en résulte en fin de carrière un écart considérable des rémunérations annuelles brutes", relèvent les chercheurs, "puisqu'à l'âge de 50 ans une femme gagne en moyenne environ 4.000 euros de moins qu'un homme si elle appartient à la catégorie C, contre 5.400 euros dans la catégorie B, et 11.400 euros si elle occupe un poste classé A".
Les différences de primes et de traitement indiciaire se cumulent pour expliquer ces écarts. La proportion du différentiel de rémunérations entre les femmes et les hommes ayant pour origine les primes est beaucoup plus importante pour les catégories B et C, avec respectivement 42% et 38%, que pour la catégorie A où, à 50 ans, le manque à gagner moyen des femmes en termes de primes représente 20% de l'ensemble des écarts de rémunération constatés.
Dans la fonction publique territoriale, ces écarts affectent tout particulièrement les femmes des catégories A et C puisque respectivement 13% et 14% des différences de rémunération constatées sont liées au sexe. Cas spécifique, les écarts de rémunérations entre les femmes et les hommes de la catégorie C de la FPT résultent davantage d'une différence dans le montant des primes versées que d'un écart de salaire. Pour cette catégorie, 15% des inégalités de primes sont ainsi liées au sexe, contre 11% pour le traitement brut.
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