"Avec le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg et Frédéric Cuvillier (Transports et Mer), nous avons désigné des hauts fonctionnaires qui vont élaborer un plan stratégique des énergies marines", a déclaré à l'AFP la ministre de l'Ecologie qui effectuait ce 13 novembre un déplacement à Brest consacré à ces questions. Selon Delphine Batho, le gouvernement va "amplifier et accélérer" le soutien de l'Etat à cette nouvelle filière industrielle, initiée par l'ancienne majorité, qui pourrait parvenir à maturité en 2014-2015 et contribuer à la transition énergétique en réduisant la part du pétrole et du nucléaire.
"La France a le deuxième gisement hydrolien [énergie tirée des courants sous-marins, ndlr] en Europe, des acteurs historiques comme DCNS et d'autres regroupés au sein de l'institut France énergies marines, ce qui pourrait lui permettre de prendre une place de premier rang dans cette filière naissante", a expliqué la ministre. Le débat sur cette transition énergétique, qui démarrera ce mois-ci, pourra notamment aider à "déterminer les zones possibles" pour le développement de ces énergies, et "définir un objectif national" pour leur contribution à la production d'électricité, a-t-elle précisé.
La ministre a par ailleurs confirmé qu'un "appel à manifestations d'intérêt" dans le cadre des investissements d'avenir, qui avait été annoncé par l'ancien gouvernement UMP, serait bien lancé d'ici la fin de l'année. Quant au lancement du deuxième appel d'offres gouvernemental pour l'installation et l'exploitation de parcs d'éoliennes au large des côtes françaises (qui concerne le site du Tréport, en Seine-Maritime, et celui de Noirmoutier, en Vendée), attendu également d'ici la fin de l'année, elle a assuré que ce calendrier serait tenu, indiquant que le cahier des charges était en cours de finalisation.
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